Foire aux questions

La physiothérapie est une discipline qui traite les problèmes musculosquelettiques. C’est-à-dire les problèmes qui concernent les articulations et les tissus mous (articulations, muscles, tendons, ligaments, fascias et aponévroses).

Parallèlement, l’ostéopathie est une discipline qui soulage aussi les problèmes musculosquelettiques, mais aussi les problèmes viscéraux et crâniens d’ordre fonctionnel. C’est-à-dire les troubles de fonctionnement de la digestion, les troubles crâniens comme les céphalées, migraines, étourdissements, acouphènes, trouble de sommeil… L’ostéopathie se distingue par son approche globale parce qu’elle évalue et traite tous les systèmes du corps humain.

Vous avez besoin d’une prescription pour recevoir des traitements en physiothérapie si vous avez un problème suite à un accident de la route ou à un accident de travail puisque dans ces deux cas c’est respectivement la SAAQ et la CNESST qui vont défrayer le coût de vos traitements. Par contre, si vous consultez pour tout autre problème vous n’avez pas besoin de voir votre médecin avant, ni d’obtenir une prescription pour un traitement en physiothérapie. Si votre physiothérapeute juge que vous devez voir votre médecin pour un ajout de médication, un arrêt de travail ou un examen en particulier, il vous le signalera dès la première rencontre ou il communiquera avec lui avec votre accord.

Suite à la première rencontre avec votre physiothérapeute, après avoir procédé à l’évaluation de votre problème et au premier traitement, il sera en mesure de vous dire approximativement le nombre de fois qu’il juge avoir besoin de vous voir pour régler votre problème. Plusieurs personnes n’ont besoin que de venir 5 ou 6 traitements et d’autres viendront sur une période plus longue dépendamment de la raison de consultation, de sa sévérité et de sa chronicité.

Les ostéopathes qui sont membres des associations reconnues, c’est-à-dire du ROQ (Régistre des ostéopathes du Québec) et de l’ADOQ (Association des ostéopathes du Québec) sont des détenteurs de baccalauréat en santé (physiothérapeutes, chiropraticiens, ergothérapeutes, médecins, infirmières bachelières) ou bien des TRP (technologue en physiothérapie) qui ont par la suite fait un diplôme clinique en ostéopathie. Ce programme rigoureux correspond à 1200 heures de formations théoriques et pratiques échelonnées sur 6 ans. Voir le site du COQ (Collège ostéopathique du Québec) ou CEO (Centre d’études ostéopathiques) pour connaître le programme complet en ostéopathie.

Quand l’enfant boit bien, élimine bien et qu’il est facilement consolable, il est préférable d’attendre à trois mois. Suite à la poussée de croissance de trois mois, l’ostéopathe pourra être encore plus précis dans son évaluation et son intervention avec le poupon.

Par contre, dans le cas d’un problème majeur : trouble de succion (incapable de prendre le sein), fausses routes (s’étouffe en buvant), trouble d’élimination (fait beaucoup d’effort pour faire ses selles, coliques, régurgitations sévères…) ou bien dans le cas où le bébé est inconsolable, on voit l’enfant aussitôt que possible. Ça peut être à deux jours de naissance sans problème.

Vous pouvez contacter un ostéopathe en tout temps pour avoir des informations sur les traitements en pédiatrie.

Les bébés et les enfants sont toujours vus en priorité à la clinique.

Nous devrions prévoir un suivi de naissance avec tous les bébés suite à l’accouchement, que ce soit suite à une césarienne ou un accouchement par voie vaginale.

Ensuite, pour les enfants et les adultes, il est conseillé de voir son ostéopathe de façon annuelle, comme un médecin de famille et au besoin durant l’année.

À certaines périodes de notre vie nous bénéficions d’un suivi plus rapproché. Par exemple, durant et après une grossesse, en complémentarité avec le port d’un appareil orthodontique, suite à une chirurgie, à un traumatisme…

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